vendredi 19 septembre 2008

Le temps des cerises

Petite intrusion dans ce blog de photos qui ne vont faire vibrer que les Giacometti. Séquence émotion a Las Parejas.

Pour toi Papi....








Quant aux recherches effectuées sur le terrain, il y a du lourd ... on a tout d'abord épluché les archives de l'école la plus ancienne de la bourgade sans résultat (merci au passage à la directrice).
Par la suite, les habitants de Las Parejas étant littéralement passionnés par cette saga familiale, quelques-uns ont généreusement proposé leur aide :
- Extrait du mail posté trois jours après notre passage par notre investigateur sur place :
"Hola Julie, soy Jorge, el fotografo de Las Parejas, vino a mi casa Victor y me comento que estuvo averiguando sobre tus parientes en Las Rosas. Dice que ese hombre que vos buscas vivia en el campo y ahora vive en la ciudad de Las Rosas"

Pour les non bilingues, Jorge m'indique que Victor a mené une enquête et qu'il a retrouvé l'homme que je cherchais. Il dit que Papy est toujours en vie, qu'il plante des navets à Las Rojas.

- Le même jour a Las Parejas, Victor décide de m'envoyer un nouveau mail :

"HOLA COMO ESTAS JULI ME PODRIAS PASAR EL NOMBRE DE LA O LAS PERSONAS QUE ESTAS BUSCANDO,SI PODES ME SER DE GRAN AYUDA DESDE YA MUCHAS GRACIAS. VICTOR"

Alors que Victor me demande à la même heure le nom de la personne que je recherche ! Il precise que cela lui serait d'une grande aide pour ses recherches!



Voila, je n'ai jamais été aussi proche des traces de Papi en Argentine depuis.

mercredi 17 septembre 2008

L'homme qui valait trois mille clés

Voici en exclusivité notre passage à Rosario. Tout a commencé par une bonne croûte dès l'arrivée dans cette ville : Jules a perdu son unique pull chaud alors qu'on fonce vers l'hiver (plus on descend et plus on se les caille), vous savez son pull de ouaouache gris que vous voyez sur à peu près toutes les photos ! Une grande perte, parce qu'il faut un look cool quand on entre dans cette ville et il faut dire que ce pull avait filoché dès le premier jour, juste ce qu'il faut.

Vous comprendrez l'esprit de la cité du Che en visionnant le diaporama (qui sera mis en ligne demain finalement).
En attendant, (si vous ne vous êtes pas déjà précipités sur la colonne de droite...) vous pouvez vous rendre compte qu'on a visité les monuments principaux de la ville : monumento a la bandera en forme de bateau sur l'avantet la statue du Che qui a été faite cette année (pour les 80 ans de sa naissance) en fondant les clés des habitants.
On serait bien allé au musée ethnographique, mais dommage pour nous, y'avait match !!!

Rosario étant à quelques centaines de kilomètres (comme ils disent) de Buenos Aires, la jeunesse dorée porteñienne (de BAs) vient s'y encanailler les week-end. Nous avons donc passé une soirée avec de beaux spécimens.










C'était en tout cas plus sympa pour Jules ce soir là que le lendemain. On a dû changer d'hôtel et ils nous ont mis dans des dormitorios non mixtes, avec des balèzes du Sénégal et du Ghana pour le boubou, alors qu'il y avait des péruano-californiennes du coté des filles. Autant vous dire qu'il ne souriait plus autant!

Voila donc une petite étape tranquille dans la ville préférée des Argentino-nancéiens !!!

Et viva Newell's !!!!

mercredi 10 septembre 2008

Waterworld (en construction... il manque des photos)

Autant vous dire qu'il ne faut pas avoir une folle envie de pisser au milieu de ces immenses chutes d'Igazú. En accord avec nous même, c'est l'endroit le plus magnifique que l'on ait pu voir pendant ce séjour. Paradis terrestre, à base d'arcs-en-ciel, de cascades, de papillons, (très peu de touristes comme vous pouvez vous en douter !!!), de coatis, de singes ...









Et comme par hasard, les touristes les plus incernables restent les français. Voici pour preuve la photo-choc prise par un des nôtres avec qui il fallait pas chier des bulles : vous pouvez admirer son effort surhumain pour ne pas faire apparaître les chutes à l'arrière-plan. Et il s'y est repris trois fois au moins le bougre à nous faire poser sans ou avec lunettes en nous indiquant de regarder à droite/en haut/à gauche/dans le vague .... !!! Etonnant, non ?


RQ : Vous pouvez aussi reconnaître sur cette photo la sous-préfette (Aurélie) qu'on a retrouvé en vadrouille pour quelques jours.


Autre chose assez gigantissime, c'est qu'on fait partie de la caste des personnes "ayant le visa brésilien sur leur passeport". Jules n'a pas manqué de se faire passer pour un brésilien et autant vous dire que depuis cette journée, monsieur se croit bilingue, et il va vous gaver à son retour au pays (si on revient !!!).
Pour le moment, on est arrivé à Che-city (Rosario), Jules ne peut plus remplir les sacs ... mais il risque de craquer pour un splendide set de table orné du portrait du commandant, ou peut-être un top-model local portant le string rouge avec l'étoile ...

Demain on va sur les traces de Domenico et d'Adèle ; et en consultant l'annuaire, on s'est aperçu qu'il y avait une vingtaine de Giacometti dans les coins mais pas un seul à Las Parejas ... affaire à suivre.

Mission(s) impossible(s)

On a passé deux petites journées dans la région des missions jésuites.

Première journée à Santa Ana (juste pour la photo devant la pancarte pour montrer à Anna).






C'était pas recommandé par le lonely planet (écrit par des enfoirés d'australiens qui n'y connaissent rien) mais au final, cela nous a mené dans un très beau site avec des ruines "en l'état", avec un guide qui empestait le gaucho, mais qui nous a fait un bon topo sur le jésuite et son organisation en coopération avec le petit indien guarani.










Puis la magnifique San Ignacio, de jour comme de nuit .... admirez










Et une petite sortie safari papillon à la frontière avec le Paraguay, le long du rio pas très clair...le Paraná.

PS : On vous fera des diaporamas de Salta et Misiones dans les jours qui viennent, promis.

Dernier tango à Salta

C'est avec un retard justifié qu'on vous retrouve.
Nous voici sur les routes depuis quelques jours lancés comme des bolides de Salta à Buenos Aires.

Il faut d'abord vous conter nos dernières péripéties Salteñennes!
Pour Jules, la Balcarce a eu raison de lui, et c'est pour ça qu'il n'a pas pu gérer le blog pendant ces trois semaines. Il faut dire que la perfusion de fernet cola qu'il partageait avec son pote Marco ne lui laissait pas beaucoup de moments de liberté. Une fois ses quelques neurones irradiés, ses folles nuits finissaient la tête dans le frigo, dans une ambiance somme toute de colonie de vacances. Si on laissait Marco y aller tout seul, il nous faisait savoir ses états d'âme en rentrant à 6 heures et nous saoulait en déclamant de la poésie de son cru ...




¡¡¡¡¡¡¡¡¡ZZZZZZZZZZZZZZZZZZUMBA!!!!!!!!



Marco, il faut vous dire que c'est un personnage un peu dégoûtant de premier abord, et quand on le connait mieux, franchement dégueulasse. C'est le genre de gars qui est capable de défoncer un dossier de chaise en simulant un pet-flamme tout en chantonnant "tata Yoyo".













Voici un hommage aux potes de Salta:









Impossible de mettre cette photo indispensable de Monchito et Ines à l'endroit.

Pour Julie, il a fallu supporter tout ça, en plus du rythme intensif de l'hopital qui a exigé qu'elle fasse des empanadas pour se faire valider son stage, avec Lauti el gordito et Susana comme auxiliaires principaux.












Il y a quand même eu du très productif pour Jules au final, n'est ce pas ?
Dans un autre registre, on est pas peu fier de vous montrer en avant-première ce que donnent les leçons de Monchito le prof de tango, salsa, cha cha cha, merengue et tutti frutti. Jules y a appris qu'il ne faut pas courir après son destin comme un cheval sauvage ; et à présent il ne laissera jamais plus Julie dans un coin.
(bug....Jules ne veux pas diffuser cette magnifique video)
Et puis, il a fallu organiser la despedida ; on a pas les tofs de notre despedida donc on vous en sert d'une des 40 despedidas, contre despedida, feinte de despedida réalisées pendant ce mois d'aout...

A base d'asado de 4 kgs de viande






De faux frères
Du lourd quoi...

jeudi 28 août 2008

Les Goonies

Ici on se croirait dans speed 2 (le meilleur pour les puristes) : alors forcément on laisse moins de messages sur ce blog suivi des quatre coins du monde !

Entre deux explosages atomiques de goîtres et deux atemis ravageurs portés sur des demi-portions, on se fait des week-end de folie.

Par exemple, on est allé remonter un cours d'eau rugissant à la recherche du crâne de cristal du côté de San Lorenzo, un coin près de la banlieue classe du même nom où un bolivien ne coûte pas grand-chose et où on reconnaît un pauvre au fait qu'il n'a pas de piscine dans le jardin de sa résidence.






"Human Basket NBA Babe"

A part ça, le cycle de conférences le plus fou que n'ait jamais vu Salta a bien eu lieu et a attiré toute l'intelligentsia locale. Il faut dire que la promotion a été assuré de main de maître : affichage dans tous les plus grands lieux de la culture ( musées, bistrots ...), passage à la radio universitaire (Radio UNSA 93.9 FM) ...etc.
C'est avec Brasilia que Jules a debuté ce cycle révolutionnaire. On s'est pressé pour l'écouter, à l'affût de ses dernières analyses. En effet, "adulé ou méprisé, le "prophète aux accents marxistes" ne laisse personne indifférent. Entre pamphlet et traité de sociologie urbaine, son enquête a mêlé des connaissances historiques, des informations de terrain, et regorgeait de digressions anectodiques. "Un objet conférentesque non identifiable" selon Walter Guttierez. Voilà donc du grain à moudre pour les constructeurs de demain".









Parmi les autres interventions, on a pu apprécier le point de vue du Michael Moore argentin (qui a conceptualisé, réalisé, produit, mixé, dessiné, enregistré, doublé, créé la musique originale ...), et la force d´organisation de la stagiaire en titre !

Enfin, on a été à un concert, seule activité culturelle qu´il manquait à notre palmarès. Un concert au club 20, repaire de nantis, de docteurs à la retraite et d´avocats véreux. C´était le concert d´un bolivien allemand qui avait un répertoire classique mais un coeur de rocker ! Il assurait des cacahuètes. Voici d´ailleurs un extrait inédit.




Autrement, depuis hier, la Vierge du miracle de l´hopital se fait astiquer avec zèle par le personnel en vue de sa procession dans toute la ville qui a eu lieu ce matin.










Messe-oixante-huit!!!!

PS : Bonne chouille au petit Joaquim !!!

mercredi 27 août 2008

Sin titulo

Avis a tous ceux qui se demandent si on est encore vivants : oui ! Et on laisse un message demain, promis !

lundi 18 août 2008

Samedi folle journée!

Pour notre troisième semaine en Argentine, on peut dire qu'on s'éclate comme au Sénégal. Ce Week end (après une semaine chargée qu'on ne détaillera pas), on a repris nos habits de touristes pressés.

Notre destination, Cafayate puis Cachi, était la plus réputée de la région, donc autant vous dire que c'était vraiment très moche, puisqu'à part le pinard, il n'y a que le paysage à voir. Sortie safari-photo quoi. (avec tempête de sable)









On avait mis dans nos bagages Aurélie, la colocataire lilloise qui cherche les noises. YO.
Pour commencer, notre première pause photo s'est ponctuée d'un oubli de l'appareil sur le toit de la voiture. Quelques kilomètres plus loin et les neurones réveillés, on est retourné le chercher : une voiture avait roulé dessus, des bandits avaient jeté la carte mémoire et la batterie quelques mètres plus loin. Bref, troisième épisode du "Kodak mystique" non élucidé. On va mettre Pierre Bellemare sur le coup.


banlieue sud de Cachi et plus loin, banlieue nord de Cafayate

Journée épuisante à s'extasier devant les montagnes, les cactus et les ruines.


La visite culturelle de Quilmes nous a, comme a l'accoutumée, inspirée des photos d'art qui risquent de ne pas de déplaire à Speedlili et Steph. Nous avons choisi Quilmes puisque c'est le nom de la bière locale.



Sans commentaires por favor








On a passé la nuit chez José et Sylvia, un couple de sympatiques pochetrons qui nous avait été recommandé par une autre innommable outre à bière et à Fernet-Coca !!! Sylvia préparait son préchauffage d'anniversaire dans une ambiance cumbia-bières-clopes-poulet au (paic) citron dans l'évier. On y a appris que le voyage sans tabac ne valait pas la peine d'être vécu. Après cette terrible révélation, on s'est couché anéantis.
Pour la deuxième partie du voyage, la route s'est transformé en piste, les montagnes sont devenues plus belles, la nature s'est mise à se déchainer, et Jules a muté en dompteur du gravier.



et une demi douzaine d'auto-stoppeurs terrorisés plus tard, nous voila de retour à Salta!





A peine rentrés de cette expédition, il a fallu fêter le départ de Maeva, une stagiaire française de la maison qui rentrait au bercail manger du fromage et boire du vin dignes de ces noms. Nuit de folie à base de Tango, de Reggaeton, de Cloclo ...

La blague de l'empanada ¡¡¡¡


Il aura suffit d'un WE pour s'entendre et produire des blagues aussi inouies.







Suzana en gilet rouge, la propriétaire de notre maison,
Maeva,
et Marco qui envoie du glavio.

Dans la cuisine de notre maison
Le réveil en fut évidemment difficile (pour l'occasion, les Argentins ont instauré ce lundi 18 août férié).
Debriefing autour d'assiettes de pâtes à la sauce tomates pour tout le monde sur la terrasse (le toit) avec vue sur le cerro San Bernardo.

Demain, le programme s'organise autour de la demi-finale Argentine-Brésil. Ca va envoyer de la bûchette !