jeudi 28 août 2008

Les Goonies

Ici on se croirait dans speed 2 (le meilleur pour les puristes) : alors forcément on laisse moins de messages sur ce blog suivi des quatre coins du monde !

Entre deux explosages atomiques de goîtres et deux atemis ravageurs portés sur des demi-portions, on se fait des week-end de folie.

Par exemple, on est allé remonter un cours d'eau rugissant à la recherche du crâne de cristal du côté de San Lorenzo, un coin près de la banlieue classe du même nom où un bolivien ne coûte pas grand-chose et où on reconnaît un pauvre au fait qu'il n'a pas de piscine dans le jardin de sa résidence.






"Human Basket NBA Babe"

A part ça, le cycle de conférences le plus fou que n'ait jamais vu Salta a bien eu lieu et a attiré toute l'intelligentsia locale. Il faut dire que la promotion a été assuré de main de maître : affichage dans tous les plus grands lieux de la culture ( musées, bistrots ...), passage à la radio universitaire (Radio UNSA 93.9 FM) ...etc.
C'est avec Brasilia que Jules a debuté ce cycle révolutionnaire. On s'est pressé pour l'écouter, à l'affût de ses dernières analyses. En effet, "adulé ou méprisé, le "prophète aux accents marxistes" ne laisse personne indifférent. Entre pamphlet et traité de sociologie urbaine, son enquête a mêlé des connaissances historiques, des informations de terrain, et regorgeait de digressions anectodiques. "Un objet conférentesque non identifiable" selon Walter Guttierez. Voilà donc du grain à moudre pour les constructeurs de demain".









Parmi les autres interventions, on a pu apprécier le point de vue du Michael Moore argentin (qui a conceptualisé, réalisé, produit, mixé, dessiné, enregistré, doublé, créé la musique originale ...), et la force d´organisation de la stagiaire en titre !

Enfin, on a été à un concert, seule activité culturelle qu´il manquait à notre palmarès. Un concert au club 20, repaire de nantis, de docteurs à la retraite et d´avocats véreux. C´était le concert d´un bolivien allemand qui avait un répertoire classique mais un coeur de rocker ! Il assurait des cacahuètes. Voici d´ailleurs un extrait inédit.




Autrement, depuis hier, la Vierge du miracle de l´hopital se fait astiquer avec zèle par le personnel en vue de sa procession dans toute la ville qui a eu lieu ce matin.










Messe-oixante-huit!!!!

PS : Bonne chouille au petit Joaquim !!!

mercredi 27 août 2008

Sin titulo

Avis a tous ceux qui se demandent si on est encore vivants : oui ! Et on laisse un message demain, promis !

lundi 18 août 2008

Samedi folle journée!

Pour notre troisième semaine en Argentine, on peut dire qu'on s'éclate comme au Sénégal. Ce Week end (après une semaine chargée qu'on ne détaillera pas), on a repris nos habits de touristes pressés.

Notre destination, Cafayate puis Cachi, était la plus réputée de la région, donc autant vous dire que c'était vraiment très moche, puisqu'à part le pinard, il n'y a que le paysage à voir. Sortie safari-photo quoi. (avec tempête de sable)









On avait mis dans nos bagages Aurélie, la colocataire lilloise qui cherche les noises. YO.
Pour commencer, notre première pause photo s'est ponctuée d'un oubli de l'appareil sur le toit de la voiture. Quelques kilomètres plus loin et les neurones réveillés, on est retourné le chercher : une voiture avait roulé dessus, des bandits avaient jeté la carte mémoire et la batterie quelques mètres plus loin. Bref, troisième épisode du "Kodak mystique" non élucidé. On va mettre Pierre Bellemare sur le coup.


banlieue sud de Cachi et plus loin, banlieue nord de Cafayate

Journée épuisante à s'extasier devant les montagnes, les cactus et les ruines.


La visite culturelle de Quilmes nous a, comme a l'accoutumée, inspirée des photos d'art qui risquent de ne pas de déplaire à Speedlili et Steph. Nous avons choisi Quilmes puisque c'est le nom de la bière locale.



Sans commentaires por favor








On a passé la nuit chez José et Sylvia, un couple de sympatiques pochetrons qui nous avait été recommandé par une autre innommable outre à bière et à Fernet-Coca !!! Sylvia préparait son préchauffage d'anniversaire dans une ambiance cumbia-bières-clopes-poulet au (paic) citron dans l'évier. On y a appris que le voyage sans tabac ne valait pas la peine d'être vécu. Après cette terrible révélation, on s'est couché anéantis.
Pour la deuxième partie du voyage, la route s'est transformé en piste, les montagnes sont devenues plus belles, la nature s'est mise à se déchainer, et Jules a muté en dompteur du gravier.



et une demi douzaine d'auto-stoppeurs terrorisés plus tard, nous voila de retour à Salta!





A peine rentrés de cette expédition, il a fallu fêter le départ de Maeva, une stagiaire française de la maison qui rentrait au bercail manger du fromage et boire du vin dignes de ces noms. Nuit de folie à base de Tango, de Reggaeton, de Cloclo ...

La blague de l'empanada ¡¡¡¡


Il aura suffit d'un WE pour s'entendre et produire des blagues aussi inouies.







Suzana en gilet rouge, la propriétaire de notre maison,
Maeva,
et Marco qui envoie du glavio.

Dans la cuisine de notre maison
Le réveil en fut évidemment difficile (pour l'occasion, les Argentins ont instauré ce lundi 18 août férié).
Debriefing autour d'assiettes de pâtes à la sauce tomates pour tout le monde sur la terrasse (le toit) avec vue sur le cerro San Bernardo.

Demain, le programme s'organise autour de la demi-finale Argentine-Brésil. Ca va envoyer de la bûchette !

mardi 12 août 2008

Próxima estación : Babilonia

Voici une chanson so frenchy. wesh wesh.

Pendant ce temps là, Jules kick des petits Argentins!! (et moi il m'a interdit d'aller le prendre en photo, alors je denonce avec mi hermana Keny, les conséquences de la dictature....hasta siempre!!)

lundi 11 août 2008

Les 400 coups

Puisqu'on n'est pas là pour enfiler des perles, cette semaine on a accompli notre "service culturel minimum" :

1) Fiesta à la Balcarce avec Dr Alban qui fracasse le macadam et qui, dans une ambiance de fievre de la noche, fait saigner la plante des pieds de jeunes prépubères qui peuvent ainsi se détendre loin des préoccupations du brevet en décembre.

2) El cerro de siete colores, qui vient completer notre collection de plus de 15020 photos de paysages.


3) Tilcara, avec son Pukara (normalement, vous savez tous ce que c'est maintenant) qui nous a enchanté par sa valeur historique et par les horizons artistiques bien nazes qu'il nous a ouverts.









4) Re Pachamama, cette fois-ci à domicile, chez l'ami Rolando l'autrichien ronchon et Itcha sa femme toute pimpante. C'est un prof de Quechua de renommée internationale, qui a fait le Master of Ceremony, et qui a lu notre avenir dans des feuilles de coca. Pour Jules, il a vu s`annoncer une période de doute dans son travail. Effectivement, il se tate en ce moment entre donner des "conf'" gratos à l'Alliance Française ou doubler les films de Karaté Boliviens.




Puis pêche à la laguna de los patos (pas un foutu poisson dans ce lac)








PS : Depuis qu'Evita s'est mêlée du régime alimentaire de Roulio, les troupeaux de moutons en Patagonie ont été décimés en vain puisqu'il n'a pas pris un gramme. Mais les yaourt allégés avec des fruits lui font quand même bien plaisir.




PPS : Et oui cher Speedlili, ici ils savent apprécier les racines authentiques de la bonne musique électronique (Boards of Canada, Autechre et autres) car l'eurodance règne en maitre.

dimanche 10 août 2008

24 heures chrono (pour donner des nouvelles)

On ne vous oublie pas, mais on est sur les rotules alors on écrira les événements de la semaine demain si vous le voulez bien.

On vous envoie des abrazos a todos.
Que les vaya bien.

dimanche 3 août 2008

Il était une fois dans le Nord Ouest Argentin (NOA)

Six jours sans nouvelles et déjà des réclamations du monde entier !!! Eh oui, à l'attention de la femme Barbara Gould qui profite de ses vacances à Gruissan, comme prévu, on a levé le pied.
En fait pas tant que ça puisque Julie sue au travail et Jules sue à essayer d'en trouver. Par exemple, on lui a proposé de faire visiter la ville de Salta à des vieux bourges. La préparation physique et psychologique pour ce genre de travail est très intense puisqu'il a passé sa semaine à faire les magasins pour se trouver une tenue Gucci (sans la trouver évidemment)! Passionnant non?

Sinon, la première chose que l'on a fait ici, c'est dévaliser les boutiques de mate. Ca nous a pris une bonne heure et après on s'est senti tout con parce qu'on avait plus grand chose à faire.

On s'est donc dit qu'un petit tour au festival de la Pachamama ne nous ferait pas de mal (fête sacrée de la région de la Puna qui consiste à rendre à la "Terre Mère" tout le Coca-Cola qui a été consommé pendant l'année !!!).


Ambiance dominicale de fête au village avec papy tromblon qui hurle dans le micro pour pousser la chansonnette.





Pour l'instant on est dans une auberge de jeunesse sympa, avec ping pong à gogo. On y rencontre des gens super mais ca fatigue un peu l'ambiance "I´m a passenger". Heureusement, pour ce qui est de la crème de la crème, il n'y manque pas de soigneur ayurvedique belge dépassé par le bouillonnement touristique local, ni de franco-canadiennes délurées ayant une vie aussi passionnante que dans les feux de l'amour, ni d'Israëliens hyperactifs.










On change mardi pour aller vivre chez Suzana. Affaire à suivre.

Constatation de la première semaine : ce n'est pas une légende, l'Argentin moyen est vraiment sympa (au moins autant que le routier).

Voila, la semaine prochaine c'est re-boulot et re-ANPE. Et le we, on retournera sur la route parce qu'ici c'est vraiment trop beau (plein de cactus et de montagnes magnifiques).