dimanche 27 juillet 2008

Duerme negrito

Vous l'aurez compris, nous voici en Argentine...ENFIN !!!
Nous allons enfin pouvoir répondre aux questions que tout le monde se pose sur l'Argentine.
Par exemple, consomment-ils plus de yaourt que les Chinois ? Mettent-ils le sachet de thé avant de verser l'eau ? Sont-ils de gauche ou de droite ?
Quoi qu'il en soit, c'est une ambiance particulière mais sympathique qu'on y rencontre. Un chouya exotique, juste assez pour qu'on soit pas trop dépaysé, mais qu'on en ait pour nos pesos.

Pour l'instant, on se repose et on visite gentillement la ville de Jujuy (dernière escale avant Salta, et le début du stage de Julie demain matin). Au passage, on est dans la région d'Atahualpa Yupanqui ( en plein dans le 100ème anniversaire de sa naissance)... ça promet.

Musée archéologique de Jujuy.
Visite guidée géniale (on a promis a la dueña qu'on en parlerait sur le blog!). On fera une page dessus quand on aura le temps.

A bout de souffle

Pour la fin de séjour à San Pedro, on a loué des biclous et on a pédalé sec jusqu'à El Pukara de Quitor (fortifications du village de Quitor et point de vue sur le salar d'Atacama).

Rentrés à la tombés de la nuit, on a juste eu le temps de s'habiller chaudement pour aller regarder les étoiles (en compagnie d'un français). Géantissime, vous pouvez admirer Jupiter et ses anneaux sur la colonne de droite (pris de notre appareil photo, pour de vrai, dans un téléscope qui aurait fait rêver un certain JM, habitant de Jeuxey).

PS : Les moins. Et oui vous ne rêvez pas, les moins, parce qu'ici il y en a eu !!! On fait les difficiles parce ce que ça nous a pas gâché le voyage, mais c'etait usant sur le moment.

- la vie trop chère, les gens de mauvaise foi, le trop plein de touristes (et les attrapes couillons qui vont de pair)...LE NORD DU CHILI QUOI !!! Au passage, ¡Viva Perú!...pour ceux qui hésitent entre les deux. ( On est devenu des vrais patriotes).

- le froid, la maladie, le désert (et son eau qui fait parfois défaut..vive l'hygiène), le sel...

PS 2 : Pour ceux que ça intéresse, un article à suivre sur la menace qui pèse sur les geysers del Tatio et de ses riverains (exploitation de l'energie géothermique). Vous pouvez peut-être déjà trouver des articles sur internet.

jeudi 24 juillet 2008

Objectif Lune

A l'issue de ce nouveau voyage de nuit en bus (vers San Pedro de Atacama), Julie se réveille dans d'affreuses douleurs : elle s'autodiagnostique immédiatement une phlébite. On s'arrète donc en cours de route à Calama(r géant), pour aller aux Urgences. Julie en ressort avec un bon décontracturant musculaire pour son simple torticolis de cuisse !
Après cette interruption, on remonte dans un bus de ces ordures de la "Frontera del norte" : eux qui précisent bien à tous les voyageurs que des Péruviens et Boliviens (MAIS PAS LES CHILIENS) assoiffés de sang volent les affaires des touristes, nous ont escamotés un sac !! Vraiment ces Boliviens et ces Péruviens, quels voleurs !

Le 23 juillet, à San Pedro (Chili), c'est grosse journée touriste kinenveu. Pas le choix vu qu'on a toujours pas de bus pour l'Argentine. On se lève à 3 h 40 pour aller aux Geysers del Tatio , où on se les gèle à -16ºC.










Autre étape, le village de Machuca dont la spécialité est la brochette de lama. C'est vachement bon cette bête-là !














Suite du programme:

Valle de la Luna











Valle de la Muerte











Fin de journée romantique (digne de Titanic pour vous donner le tableau) avec un coucher de soleil sur le salar d'Atacama.



PS . Vava, t'aurais vu les tongs brésiliennes qui étaient dans le sac volé !

Merci à notre chroniqueur régulier féru d'histoire de l'art.

lundi 21 juillet 2008

On the road again

On entame le voyage direction l'Argentine.
On a décidé de passer par le Chili et non par la Bolivie. D'une part parce qu'on a déjà le tampon Bolivien sur le passeport et d'autre part parce qu'il parait qu'en ce moment ça craint un peu en Bolivie (manifestations d'agriculteurs en colère).

On fait Lima-Tacna (dernière ville au sud du Pérou). 20h de bus. Avec des films de guerre français à fond les gamelles toute la nuit. Une fois à Tacna (zone franche), on part pour le Chili dans une Cad' conduite par une mamie d'enfer. Nos potes de covoiturage sont douaniers : ils nous le disent à la suite d'une blague de Julie sur une cargaison de Marijuana qu'on transporterait !

On est pressé de rallier l'Argentine, mais les bus se font rares et sont déjà tous complets.

Le 21 juillet, c'est tourisme toute la journée à Arica : Musée de la guerre du Pacifique (spéciale dédicace à Avelino), trempage de pieds dans l'Océan Pacifique, et explosage de bide à grands coups de Churrasco.
Arica est une ville très patriote puisque les Chiliens l'ont piquée aux Péruviens et veulent que ça se sache. On se sent moins dépaysé que du coté péruvien de la frontière : ça ressemble plus à l'Europe puisq'on y croise beaucoup de bandes de jeunes bling-bling, des Mac Donald's, des boutiques de surfeurs... ce qui n'est pas trop dans la culture péruvienne.



Le soir même, un bus nous emmène à San Pedro de Atacama(in armée).

samedi 19 juillet 2008

King of Tarapoto

Aprés un dernier instant partage avec Kenjy à l'aéroport, il va falloir partir.


Habillé par les bons soins de Madrina Julie et Padrino Jules, il va pouvoir faire le reggaetonneur dans tout Tarapoto avec ses chaussures a têtes de mort.













A 11h, on décolle pour Lima









juste a temps pour la messe
dans une chapelle d'été (en plein air)

mercredi 16 juillet 2008

Fast and Furious


Eh oui, retour à la "civilisation".

Voici une liste non exhaustive des bonnes adresses :

Alojamiento "Lley" : tenu par le trop célèbre Alberto et sa femme Marlith



Alberto







Marlith et Lley









le jardin
















la cuisine















El pacifico : menu à 3 soles (1 dollar) et bien copieux.











Sitecom : appel vers la france 0.5 soles/mn.











mardi 15 juillet 2008

A la poursuite du diamant vert

Comme promis, on est de retour sur la toile. Notre dernière incursion remontait à une période entre deux expéditions dans la forêt, rien que pour vos beaux yeux.

Il a fallu donc ensuite retourner à Situlli.

Après avoir fait un plein de gasolina avec une bouteille de 2,5 l de Cola, nous voici sur la route de Chazuta : 40 Km en 2 heures. Il faut dire qu'entre la piste cabossée et les arrets intempestifs divers et variés (par exemple, les postes barrières tenus par des gamins qui tendent un fil en travers du chemin et font payer 2 soles pour le baisser...).Le voyage type comprend également l'étape qui consiste à charger le vieux pécheur borracho du coin dans le coffre pour le déposer devant sa cahutte. L'état de la Toyota corona est à la hauteur de celui de la route : elle grince de partout, siffle, râcle, tousse, n'a plus de vitres (donc on prend toute la poussière dans la tronche) mais elle tient bon grâce aux soins du chauffeur qui, entre deux pointes à 80 km/h, s'arrète pour donner trois coups de savate dans les jantes pour s'assurer, l'air satisfait, que tout est OK.


Arrivés à Chazuta, c´est la folle ambiance à tous les étages : Cumbia à la discoteca, siestes dans les motos taxis et mégaphone qui hurle le nom de ceux qui sont appelés sur l'unique téléphone du village.


De là, on embarque sur la pirogue motorisée du cousin Gilberto qui descend le rio Huallaga jusqu'au village de Llucanayacu (1 heure).
église du village et la distillerie

De là, on s'enfonce dans la forêt (une heure de marche) ; toutes les affaires (eau, bouffe...) pour un mois sont trimbalées par des gamins et des ânes.










Au détour d'un chemin, Situlli.

Pour une poignée de merci

Nous adressons notre plus vive reconnaissance aux "Situlliens" pour l'hospitalité, l'enthousiasme, la génerosité et l'amitié avec lesquels ils nous ont accueillis et accompagnés durant ce mois de diètes.

Merci donc :



A Winston, pour nous avoir protégés comme ta propre famille. Tes blagues et ton ventre ayant subi les excés de l'ayahuasca nous rappellent chaque jour à quel joyeux luron nous avons affaire. Nous t'apprécions tant pour ton travail et la façon dont tu le réalises à Situlli que pour ta silhouette de sirenita. Tu es un parfait champion, catégorie chamane, pour les olympiade de Pekin.

  • A Sonia, la mujer du maestro, pour tout ce que tu fais pour les gens de Situlli, pour ta gentillesse et ta générosité. Tu es une travailleuse de l'ombre. Et bravo d'avoir le courage de nous laisser ton séducteur d'homme.

A leurs enfants

  • Kenjy : Nous t'aimons. Con mas flow tio. Et ne sois pas si timide !!
  • Kaitlin : Discréte et brillante, on te souhaite de suivre les traces de ta mère et de ta grand mère.
  • Abrancito : Tu es un p´tit génie.

A Martha, pour tout l'amour et l'affection que tu nous a apportés, et qui se sont ressentis dans tes plats et tes petits soins. Ton sens de l'humour et ton coeur de mamie gateau nous ont permis de nous sentir chez nous. On te trouvera le prince charmant (riche) que tu mérites.


  • A Jhon, un véritable homme de terrain qui nous aura permis de dégotter le meilleur des cebiche de Tarapoto, et de soulever la poussière des pistes grace à ta bécane ensorcelée.
  • A Jimmy, le fils électricien qui illumine le coeur de Martha et qui devrait laver son linge et arreter de harceller sa mère pour avoir des sous !!!

A Rosa, pour ta patience, ton accueil, et ta force de caractère. Et on te souhaite plein de bonheur à toi et ta famille.

  • Merci aussi à Nallely la chipie, Rebeca la malicieuse, Eyle (duquito) le fou d'avions, et Tifany la terreur que l'on ne présentera jamais à chouchouillette.





A Jaime, el Duque, pour ton talent à tout faire, de la mise à mort d'un coq à la préparation d'un piège à marcassin, de la peche en eaux troubles à l'explosage de tarentule à coup de bougies, et de la préparation des remèdes à deux soles à celle de nos plantes de diètes au gout de gasolina.


  • Aux enfants de Llucanayacu, qui nous ont porté nos affaires
  • A Gilbert, Julio, Juan qui nous ont transporté en bateau
  • A Esther et Juan pour leur amitié
  • Aux différents taxis pour nous avoir amenés vivants à destination (Primito, Viviano, Fangio)
  • A Javier et Tonio nos deux mototaxis personnels.
  • Aux compagnons de diètes : Maria Helena, Brigitte, Esteban, Claudio, Ricardo (le visiteur)
  • A Anita la linda et Esteban le chamane, qui nous accompagnaient de loin !

jeudi 3 juillet 2008

Et au milieu coule une rivière

Nous sommes actuellement dans nos quartiers d´été à Situlli (en pleine jungle) et il n'y a pas l'électricité.

A dans 10 jours.


PS. Voici nos compañeros :



Winston el campeon
















Martha la meilleure cuisinière












"El Duque" et sa femme Rosa












Les "chiquerines" (Rebeca, Nallely, Eyle, Tifany)

Bons baisers du Pérou

Voici quelques bons moments en vrac : sites touristiques et bricoles en tout genre.









Notre contact : Jhon 007 (alias Jackie Chan)




Ils sont partout ces Suédois


Des poulettes...



...Encore des poulettes

Sous le soleil exactement

C'est avec une grande émotion que nous retrouvons l'alojamiento d'Alberto le maquereau.
Jules a été convaincu par la qualité des nouvelles hotesses de cette bonne auberge en s'invitant à une réunion de travail.

On est allé ensuite louer le véhicule tarapotien par excellence (sans compter le trop célèbre mototaxi) : la 125.

On a fait les kékés tout l'après midi en cherchant "la maison de Winston en haut d'une côte" dans une ville de 200 000 habitants.

Wiwi, c'est le père de notre filleul, c'est aussi le curandero avec qui on va partir en forêt.

Pour le trouver, on s'est fait aider par Huggie-les-bons-tuyaux (désolés de pas avoir pris de photos!!!) qui nous a envoyés partout sauf là où on devait aller (pour sa décharge, l'adresse manquait peut être de précision) !

On a finalement envoyé Huggie se faire voir et on a préféré laisser rugir la 125 qui nous a amenés à
bon port.

PS. Les plus :
- la conduite locale (un coup de guidon dans un rétro par-ci, un coup de klaxon pour rien par là)
- la brochette de poulettes à l'alojamiento