mercredi 2 juillet 2008

VOL 714 POUR LIMA

Après un petit silence radio, nous voila de retour pour donner quelques nouvelles notamment du voyage (comment il s'est vraiment passé).

Pour nous aider à entamer le voyage et nous donner de l'élan, les controleurs aériens français ont décidé de nous pondre une petite grève le 17 juin au matin.
Nous voici donc avec une heure de retard ; mais dans notre malheur, nous sommes réconfortés par le fait de savoir que l'aéroport d'Orly ne met pas en retard les avions remplis de Golden Boys allant brasser des milliers de dollars à Clermont.
Nous sommes arrivés à MADRID, première et loooonngue étape. Notre petit retard nous ayant fait perdre de 10 minutes le vol pour Guayaquil, on se retrouve planté en Espagne en compagnie d'une fine équipe de bras cassés dans le meme cas que nous. Nous voici 8 à servir de balle de ping pong aux deux compagnies aériennes (Iberia et Lan) qui devaient nous amener à Lima.
Après un smash terrible de la part de Lan, on arrive au comptoir d'Iberia avec une rage d'enfer, ce qui nous vaudra notre nuit en 4 étoiles avec télephone dans les chiottes.

Au matin, aprés que le personnel de l'hotel a fini de nous lustrer les doigts de pieds, on embarque en première classe pour BOGOTA.
Au passage, pour ceux qui souhaiteraient passer un vol tranquille sans etre dérangés toutes les deux secondes pour savoir si c'est "caviar ou champagne pour la d'moiselle?", on conseille la deuxième classe. En plus on a eu le sac alourdi de cadeaux et bazars en tout genre.

Arrivés à BOGOTA, notre technique pour échapper aux FARC se résume à : "On fout le bordel!" pour leur faire comprendre qu'on serait bien trop chiants et bruyants comme otages.
Ils ont d'ailleurs fait attendre notre avion puisqu'on était encore justes. D'une part, parce qu'on avait 1/2 heure pour changer d'avion et d'autre part parce que dès qu'on s'excitait, on se faisait calmement et lentement expliquer que ça servait à rien de s'énerver car il fallait rester tranquillo.

Une fois à LIMA, la suite nous a paru fade. On a brulé nos derniers feux en claquant des dollars dans l'aéroport : on a erré quelques heures avant d'enfin nous envoler pour cette chère et tendre TARAPOTO.
Au final, arrivée à 10h00 du matin (heure locale) le 19 juin 2008.

PS. Les plus :
- les trente pas en Colombie dans un état proche de l'Equateur! Avec les encouragements des Colombiens qui ne voient pas tous les jours des gens courir !
- le luxe, et la première classe!

1 commentaire:

Steff a dit…
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