Il a fallu donc ensuite retourner à Situlli.
Après avoir fait un plein de gasolina avec une bouteille de 2,5 l de Cola, nous voici sur la route de Chazuta : 40 Km en 2 heures
.
Il faut dire qu'entre la piste cabossée
et les arrets intempestifs divers et variés (par exemple, les postes barrières tenus par des gamins qui tendent un fil en travers du chemin et font payer 2 soles pour le baisser...).Le voyage type comprend également l'étape qui consiste à charger le vieux pécheur borracho du coin dans le coffre pour le déposer devant sa cahutte. L'état de la Toyota corona est à la hauteur de celui de la route : elle grince de partout, siffle, râcle, tousse, n'a plus de vitres (donc on prend toute la poussière dans la tronche) mais elle tient bon grâce aux soins du chauffeur qui, entre deux pointes à 80 km/h, s'arrète pour donner trois coups de savate dans les jantes pour s'assurer, l'air satisfait, que tout est OK.
Arrivés à Chazuta, c´est la folle ambiance à tous les étages : Cumbia à la discoteca, siestes dans les motos taxis et mégaphone qui hurle le nom de ceux qui sont appelés sur l'unique téléphone du village.
De là, on embarque sur la pirogue motorisée du cousin Gilberto qui descend le rio Huallaga jusqu'au village de Llucanayacu (1 heure).
église du villageDe là, on s'enfonce dans la forêt (une heure de marche) ; toutes les affaires (eau, bouffe...) pour un mois sont trimbalées par des gamins et des ânes.
Au détour d'un chemin, Situlli.
1 commentaire:
Woaw, sur les 2 avant-dernières photos on se croirait dans les Cévennes, ça fait un peu loin pour les mêmes prestations nan ? MDR !
Vous avez pas des photos de lama avec un air con ?
@ bientôt in Francia !
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